|
SAISON
1
Prologue : L’avant-saison
14 juillet 2001. Jour de fête nationale. Il fait beau temps
dans le Pas-de-Calais. Soudain, mon portable sonne.
« Allô ?
- Julien ?
- Oui.
- C’est Jean-Marc Puissesseau.
- Bonjour, Jean-Marc.
Jean-Marc Puissesseau est une vieille connaissance. C’est
le Président du Calais Racing UFC.
- J’ai quelque chose à vous proposer.
- Je vous écoute.
- Manu Abreu, l’actuel entraîneur de Calais, part entraîner
en Angleterre. Je vous propose donc d’être le nouvel
entraîneur du CRUFC. »
Puissesseau m’explique les objectifs du club et son fonctionnement.
Finalement, sans trop d’hésitation, j’accepte
sa proposition.
Le lendemain, je débarque à Calais. Puissesseau m’accueille
chaleureusement et me présente les membres du staff : d’abord
mon adjoint, Jean-Pierre Bertolino, puis le préparateur physique,
Christophe Lamirand et Gérard Guégan, ensuite les
recruteurs, Julien Barbier, Sylvain Moreau et Laurent Joseph, enfin
le kiné, Eric Lavagne. Il me présente ensuite son
bras droit, le directeur sportif Claude Thiriot.
Puissesseau m’emmène au stade Julien-Denis. Il comporte
4 200 places.
Nous visitons ensuite les terrains d’entraînement.
L’ensemble est correct mais il faudrait investir.
Les joueurs arrivent, je me présente et eux font de même.
Enfin, Puissesseau me reprécise l’objectif du club
sauver sa place en National. Personnellement, j’espère
passer une saison tranquille, au milieu de tableau. On me dit également
que le budget est de 1,4 M€, alors que le budget transfert
est, lui, de 1,9 M€.
Le 16 juillet, premier entraînement. L’effectif est
pas mal, mais quelques joueurs n’ont apparemment pas les qualités
requises.
Le 17, je décide de placer sur la liste des transferts du
monde : Baron (D D), Becque (L C), Boulanger (M D), Brebion (B C),
Delver (D DG), Lenglet (B C), Vandevoorde (B C), Merlen (D G), Sczepaniak
(D D), Vermandel (L/D C), G. Vasseur (M G), Karaa (D C), Lefebvre
(D C), Gérard (B C) et Lécaille (B C).
Du coup, je me mets à la recherche de 2 défenseurs
centraux, d’un milieu défensif, d’un milieu gauche,
d’un milieu droit et de 2 attaquants.
Le lendemain, j’appelle l’UNPF. Ils me proposent des
joueurs français sans club, mais seuls 2 m’intéressent
: David Recorbet, défenseur central et Didier Angibeaud,
milieu gauche. Je les appelle directement, et ils semblent intéressés.
Le 19, les 2 français participent à l’entraînement.
Ils m’impressionnent, surtout Angibeaud. Je les convoque dans
mon bureau avec Puissesseau et nous leur proposons un contrat.
Entre-temps, un ami africain m’a proposé deux noms
: Hadda Kamatcho et Daniel Amokachi. Ces deux grands joueurs sont
semble-t-il trop chers pour Calais. Mais je leur propose un contrat
tout de même.
Le 20, Recorbet et Angibeaud m’appellent. Ils ont accepté
le contrat, et sont donc officiellement Calaisiens.
Dans le même temps, un de mes recruteurs me recommande vivement
Gennady Zubov, un milieu offensif droit ukrainien, et Luis Martinez,
un milieu défensif espagnol. Ces deux joueurs ont la chance
d’être libres.
Je réussis à les contacter. Ils semblent intéressés
et je souhaite les rencontrer. Ils acceptent.
Je les rencontre le lendemain. J’apprends notamment que Zubov
compte 7 sélections en équipe d’Ukraine. Ils
s’entraînent et me semblent avoir un bon potentiel,
même à court de compétition.
Le 22, Zubov et Luis Martinez signent à Calais.
Le 24, premier départ : Stéphane Sczepaniak (D D)
signe à Niort pour 600 K€. Bonne affaire pour Calais.
Le 25, j’obtiens les prêts de Zambernardi (D/MD C,
Troyes) et de Piquionne (A DC, Rennes)
Le 26, ce sont Noro (M D, Sedan) et Frétard (MD GC, Sedan)
qui nous rejoignent en prêt.
Le 27, match amical : nous recevons l’US Luxembourg
Toutes les recrues sont de la partie. Zubov impressionne, et distille
2 passes décisives. Piquionne marque 1 but, Noro et Luis
Martinez également. En face, Pellegrino en défense
impressionne, tout comme Szymanski en attaque, qui marque même
un but.
Ma tactique est un 3-5-2, avec 3 défenseurs centraux, un
milieu défensif centre, un milieu droit, un milieu gauche,
un milieu centre, et milieu offensif centre et 2 attaquants.
Score final 3-1, un match difficile.
Suite à ce match, je contacte l’US Luxembourg pour
Szymanski et Pellegrino, et j’appelle les 2 joueurs, qui ont
l’air réellement intéressés.
Le 29, Pellegrino (L/D GC) et Szymanski (B C) signent pour 12 K€
chacun.
Le 30, Angibeaud se blesse pour 3 semaines, alors qu’Hadda
Kamatcho accepte notre proposition et signe à Calais. Le
contrat mois par mois a fait des miracles… Il s’agit
maintenant de le refaire signer.
Le 1er août, Hadda Kamatcho refuse le nouveau contrat. On
lui en re-propose un.
Le 2, Amokachi refuse notre offre. On persévère.
Le 4, premier match de Championnat. La saison commence…
Va-t-on se maintenir ? Réponse dans les épisodes suivants…
Episode 1 : le début de saison 2001-2002
Un point sur les transferts :
Départs Arrivées
Stéphane Sczepaniak (Niort) 600 K€
Luis Martinez Libre
Gennady Zubov Libre
Hadda Kamatcho Libre
Didier Angibeaud Libre
David Recorbet Libre
Laurent Pellegrino (US Luxembourg) 12 K€
Arnaud Szymanski 12 K€
Yannick Zambernardi (Troyes) Prêt
Frédéric Piquionne (Rennes) Prêt
Stéphane Noro (Sedan) Prêt
Jérôme Frétard (Sedan) Prêt
TOTAL 600 K€ TOTAL 24 K€
L’effectif :
Je compte m’appuyer sur un groupe de 16 joueurs pour le moment,
en continuant à chercher quelques joueurs
Gardiens :
Cédric Schille : le titulaire. Indispensable à l’équipe.
Sébastien Chaussoy : doublure de Schille.
Défenseurs :
Laurent Pellegrino : un défenseur expérimenté,
qui sera le patron de la défense.
David Recorbet : jeune défenseur qui a du potentiel.
Yannick Zambernardi : venu de L1, devrait tenir la baraque derrière.
Réginald Becque : placé sur la liste des transferts,
pourrait rendre service en cas d’absence d’un titulaire.
On ne sait jamais…
Milieux de terrains :
Luis Martinez : un milieu défensif qui a de grosses qualités
à confirmer.
Gennady Zubov : un excellent passeur qui devrait jouer un grand
rôle dans l’équipe.
Didier Angibeaud : un très bon passeur expérimenté
et un leader.
Stéphane Noro : remplaçant de Zubov, mais pourrait
jouer au centre.
Jérôme Frétard : de bonnes qualités,
néanmoins moins bon que Luis Martinez.
Jérôme Dutitre : titulaire du poste de milieu de terrain
axial.
Emmanuel Vasseur : polyvalent, pourrait être utile.
Attaquants :
Hadda Kamatcho : la star de cette équipe ! Il est attendu
au tournant.
Frédéric Piquionne : Peut jouer ailier droit ou buteur,
il aura sa chance.
Arnaud Szymanski : un bon potentiel a confirmer. Deuxième
attaquant titulaire (provisoirement ?).
Tactique :
Je compte m’appuyer cette année sur un 3-5-2 :
------------------------------GB------------------------------
-----------------DC---------DC---------DC-----------------
-----------------------------MDC-----------------------------
MD-------------------------MC--------------------------MG
-----------------------------MOC-----------------------------
-------------------------BC---------BC------------------------
Nous devrions jouer en passes directes, en pressant l’adversaire,
en effectuant des tacles durs et en jouant le hors-jeu.
Ce 4 août 2001, donc, nous nous déplaçons à
La Roche-sur-Yon pour notre premier match de Championnat.
Mes recrues jouent sauf Angibeaud et Frétard, blessés,
et Recorbet, hors de forme.
Le début de match est à notre avantage, et à
la 29e, sur un centre de Vasseur, Hadda Kamatcho ouvre le score
de la tête ! Malheureusement, 3 minutes plus tard, Neis égalise
pour La Roche. 1-1 à la mi-temps.
En deuxième mi-temps on domine copieusement, sans concrétiser.
Luis Martinez réalise un gros match à la récupération.
Mais à la 69e, sur une contre-attaque, La Roche-sur-Yon prend
l’avantage. Ce sera le score final. On commence mal mais le
bon match que nous avons réalisé me rend optimiste.
La Roche-sur-Yon – Calais 2-1. 2 657 spectateurs. Homme du
match : Luis Martinez (9)
Le 5, Hadda Kamatcho resigne.
10 août : on reçoit le leader, Cannes. Recorbet est
titulaire en défense. A part ça, je n’ai pas
changé l’équipe.
Et ça commence bien puisque Luis Martinez ouvre le score
dès la 6e. Mais, malgré notre domination, Cannes égalise
à la 31e par Floiras d’une superbe frappe de 20 m,
puis prend l’avantage 5 minutes plus tard par son buteur,
Suarez. On pousse, on tire, mais sans succès, jusqu’au
aux arrêts de jeu, où, sur une remise de la tête
de Dutitre, Piquionne catapulte le ballon au fond des filets. Mi-temps
: 2-2.
Au retour des vestiaires, on pousse, et à la 53e, sur une
frappe de Zubov repoussée par Planté, Dutitre pousse
le ballon dans le but. Les supporters sont aux anges. Ensuite, malgré
nos attaques, plus rien ne sera marqué.
Très belle victoire !
Calais (12) – Cannes (1) 3-2. 3 877 spectateurs. Homme du
match : Piquionne (8).
Nous remontons à la 7e place à l’issue du match.
14 août : on se déplace à Valence, le second.
Quelques changements dans l’équipe. Le début
de match est à notre avantage, mais sans plus. A la 33e,
le défenseur valentinois Leclercq est expulsé pour
avoir poussé Vasseur. Effet immédiat puisque, 1 minute
plus tard, sur un dégagement de Schille ( ! ), Piquionne
marque d’une reprise de volée ! Ce n’est pas
fini, car dans les arrêts de jeu, sur une bourde de Berthelin,
gardien adverse, Arnaud Szymanski ouvre son compteur. On mène
2-0 à la mi-temps, et c’est mérité.
En seconde mi-temps, on maîtrise le match, tranquillement,
et à la 80e, sur une belle ouverture de Luis Martinez, Hadda
Kamatcho clôt le score.
Valence (2) – Calais (7) 0-3. 2 990 spectateurs. Homme du
match : Hadda Kamatcho (9).
On est 3e.
Le 16, Amokachi nous annonce qu’il accepte notre offre. Là
encore, le contrat mois par mois a fonctionné. On lui re-propose
de suite un contrat.
18 août : nous recevons Boulogne pour le derby du nord. Notre
équipe, 3e, est attendue au tournant par nos supporters.
Amokachi est de la partie. Le début de match est une bataille
au milieu de terrain, toutefois nous réussissons à
tirer au but, comme à la 22e, où Hadda Kamatcho ouvre
le score. Dès lors, Boulogne dominera, et à la 34e,
Sébastien Blanc, suite à un raid solitaire, tire et
égalise. C’est le premier tir de Boulogne (le seul
du match !). Suite à ce but, les deux équipes attendront
patiemment la mi-temps. 1-1. Nous essuyons quelques sifflets à
notre sortie. Je remue mon groupe pendant la pause.
Au retour des vestiaires, les joueurs sont motivés et Boulogne
se trouve assiégé dans son camp. Nous tirons beaucoup,
mais Quérel, en face, réalise un excellent match.
Heureusement, à la 69e minute, nos efforts sont récompensés,
puisque Hadda Kamatcho, en deux temps, délivre les supporters.
On tient notre victoire !
Calais (3) – Boulogne (5) 2-1. 3 779 spectateurs. Homme du
match : Hadda Kamatcho (9)
On passe 2e ; Hadda Kamatcho est meilleur buteur.
25 août : on se déplace à Clermont, pour un
match difficile. Le début de match est pour nous, notamment
avec un virevoltant Piquionne. Cette domination se concrétise
à la 11e minute, car, sur une ouverture de Piquionne, Amokachi
ouvre le score. L’équipe est heureuse mais ne doit
pas se déconcentrer, car Clermont se met à attaquer.
Mais derrière on tient, et on rentre au vestiaire avec un
avantage de 1-0.
Dès le début de la seconde période, les Clermontois,
visiblement secoués par leur entraîneur, poussent et
égalisent rapidement à la 48e sur une erreur de Zambernardi.
Je suis furieux et envoie s’échauffer quelques remplaçants.
Les joueurs, menacés, poussent, jusqu’à la 88e
minute, où Gas, pour Clermont, concède un corner.
Zubov le tire, tête de Recorbet… et but ! J’exulte,
on mène. Je sors Piquionne pour faire rentrer un défenseur,
Lécaille. Finalement, malgré une dernière offensive
clermontoise, on s’impose 2-1
Clermont Foot (7) – Calais (2) 1-2. 5 005 spectateurs. Homme
du match : Gas (9)
On reste 2e, à 3 points du Racing 92.
Le 27, Amokachi resigne pour 3 ans.
31 août : on reçoit les Lusitanos. Angibeaud est de
retour dans l’équipe, pour un match dont l’adversaire
est à notre portée. Mais le début du match
est à l’avantage de l’adversaire, qui place quelques
tirs. Au milieu de la première période, nous prenons
le match en main sans toutefois inquiéter vraiment les Lusitanos.
0-0 à la pause.
J’encourage mes joueurs à la mi-temps, ils reprennent
confiance et ça se voit. En effet, à la 47e, grâce
à un centre de Zubov, Angibeaud ouvre le score. Mais les
joueurs n’ont pas l’intention d’en rester là,
et Dutitre double la mise à la 60e, alors que Szymanski,
sur une passe d’Amokachi, se chargera de mettre fin aux espoirs
lusitaniens à la 78e minute. Belle victoire !
Calais (2) – Lusitanos (19) 3-0. 3 663 spectateurs. Homme
du match : Amokachi (9).
Nous sommes toujours 2e, mais à 1 point du Racing 92, qui
a fait match nul.
Le 1er septembre, le comité directeur m’adresse ses
félicitations pour ce début de saison inespéré.
Mais attention, il ne faut pas s’enflammer…
4 septembre : on se déplace à Angoulême. Mes
joueurs sont motivés, serait-ce la perspective d’être
leader qui les motiverait ? En tout cas, on rentre rapidement dans
le match, et dès la 15e minute, Hadda Kamatcho ouvre le score
sur une passe de Dutitre. On double même la mise à
la 27e, grâce à Amokachi bien servi par Piquionne.
C’est ce même Piquionne qui, à la 35e, sur un
coup franc de Pellegrino, inscrit le 3e but calaisien de la tête.
On rentre au vestiaire avec un large avantage.
D’entrée de seconde mi-temps, Angoulême attaque.
Ses joueurs tirent au but, mais le très vigilant Schille
arrête tout. Mes joueurs laissent venir l’équipe
adverse et procèdent par contre, comme à la 78e, où
Piquionne sert Amokachi, qui traverse la moitié de terrain
et conclut son action par un superbe tir du pied gauche. J’avoue
que mon équipe m’a impressionné ce soir !
Angoulême (14) – Calais (2) 0-4. 3 613 spectateurs.
Homme du match : Piquionne (9).
Dans le même temps, Noisy-le-Sec (dernier) a créé
la surprise en tenant le Racing 92 en échec (2-2). Nous passons
leader, avec 18 points, et 1 point d’avance sur le second,
ce même Racing 92.
Puissesseau, à l’issue de la rencontre, se dit impressionné
par l’équipe en ce moment.
Le 5, Luis Martinez se blesse pour 1 semaine.
8 septembre : 8e rencontre de Championnat, avec la réception
de Pau. Et ce sont mes joueurs qui attaquent la rencontre tambour
battant, notamment Piquionne. Malheureusement, il se blesse à
la 10e, remplacé par Szymanski. Justement, c’est ce
joueur qui, sur un centre d’Angibeaud, ouvre le score. Et
il continue, à la 27e, sur une passe de Frétard, Szymanski
frappe fort… et barre, il reprend… poteau. Pas chanceux,
mes joueurs.
1-0 à la mi-temps. Le score aurait pu être plus lourd.
Dès la reprise, Calais attaque, mais ce n’est qu’à
la 63e, que Szymanski de la tête sur un centre de Hadda Kamatcho
double la mise. Un quart d’heure plus tard, c’est ce
même Szymanski qui est poussé dans la surface adverse.
Penalty, que se charge de transformer Zubov. Par la suite, la barre
tremblera encore, mais pas les filets.
Calais (1) – Pau (12) 3-0. 3 740 spectateurs. Homme du match
: Szymanski (10)
Nous demeurons évidemment 1er, mais cette fois-ci avec 3
points d’avance sur le Racing, qui a fait un nul.
Le 10, je fais une demande de prêt à Auxerre pour
Gonzales.
Le 11, Nancy propose un contrat à mon préparateur
physique Gérard Guégan. Je fais de même pour
tenter de le conserver.
Le 12, la demande de prêt pour Gonzales est acceptée
par l’AJA. Le joueur acceptera de venir le lendemain. C’est
une bonne recrue, un attaquant droit ou centre.
15 septembre : match difficile avec la réception d’Alès.
Nos adversaires débutent timidement le match, et ça
se voit, puisqu’à la 20e, sur un centre de Gonzales,
Amokachi reprend de volée et marque ! La suite sera moins
passionnante, et la première période se termine avec
un score de 1-0 en notre faveur.
Au retour des vestiaires, Alès attaque, domine, tire et touche
même le poteau. Notre défense réalise un très
bon match, sauf Zambernardi, souvent dépassé. A la
59e, les rôles s’inversent, nous attaquons, Hadda Kamatcho
récupère le ballon, tire, Sansone arrête, mais
Gonzales est là pour conclure ! Ensuite, je décide
de laisser Alès venir. Notre défense tient bon, jusqu’à
la 87e minute, où Boukoko réduit la marque. Mais ce
n’est qu’anecdotique, nous nous imposons difficilement.
Calais (1) – Alès (5) 2-1. 3 699 spectateurs. Homme
du match : Luis Martinez (9)
Nous restons 1er, avec 24 points, Toulouse est 2e avec 20 points,
le Racing 92 3e avec 19 points et Brest 4e avec 18 points.
Le 18, Guégan accepte la proposition de Nancy et y signe.
Mais nous récupérons 45 K€.
Je dresse un petit bilan : le début de Championnat est un
rêve, car, suite à 1 défaite, nous en sommes
à 8 victoires consécutives. Luis Martinez est le meilleur
joueur du Championnat, Zubov le meilleur passeur, et Hadda Kamatcho
et son compère Amokachi sont dans le Top 10 des buteurs.
Les joueurs sont tendus. En effet, le 22, ils reçoivent
Brest, 4e, impressionnant sur les derniers matches.
Pourront-ils nous arrêter ? Continuera-t-on sur cette lancée
? Vous saurez tout en lisant le prochain épisode…
Episode 2 : la confirmation
Ce 22 septembre, on se déplace à Brest, qui vient
d’enchaîner 5 succès consécutifs. Je tente
de calmer les joueurs, excités. Le match débute. Mes
consignes sont visiblement passées, et à la 8e minute,
Dutitre ouvre le score après un centre de Zubov ! Les joueurs
sont heureux et ne veulent pas en rester là. 5 minutes plus
tard, on obtient un bon coup franc à l’entrée
de la surface, plein axe. Pellegrino le tire, le ballon contourne
le mur et va se loger dans le petit filet de Campagnolo, mal placé
sur ce coup franc. Les Brestois sont dépités, à
tel point qu’ils font n’importe quoi. Sur le coup d’envoi
après le but, Guyon, le Brestois, perd le ballon, Angibeaud
le récupère, avance, centre, Amokachi reprend…
et 3-0 ! 2 minutes plus tard, sur une récupération
de Dutitre, Gonzales avance, lance Hadda Kamatcho dans la surface
de réparation, qui inscrit le 4e but de Calais. Après
ce but, les joueurs se calment. A la 40e, on obtient un corner.
Zubov le tire, Pellegrino remise de la tête pour Gonzales,
qui marque ! Enfin, 3 minutes plus tard, Angibeaud centre, Hadda
Kamatcho, suite à une erreur de placement de Campagnolo,
se retrouve face au but vide, et pousse le ballon au fond du but
! C’en est tout pour cette première mi-temps. On mène
6-0, incroyable ! Au vestiaire, les joueurs ont le sourire.
En seconde mi-temps, je sens un petit relâchement du côté
de mes joueurs. Brest en profite et réduit le score à
la 50e par Guyon, et à la 68e par Lérand sur penalty.
Mais Hadda Kamatcho, à la 76e minute, aggrave le score sur
un exploit individuel. Au final, on s’impose 7-2 chez le 4e
! C’est de bonne augure pour la suite.
Brest (4) – Calais (1) 2-7. 5 790 spectateurs. Homme du match
: Hadda Kamatcho (10)
On confirme notre place de leader, et derrière, seul Toulouse
a gagné.
Le 25, Brebion (B C) signe aux Lusitanos pour 30 K€. Dans
le même temps, Vermandel (L/D C) signe à La Roche-sur-Yon
pour 75 K€.
29 septembre : réception du mythique Reims, équipe
dangereuse mais qui a mal débuté son Championnat.
Le début de match est Rémois. Mais à la 17e,
nous obtenons un coup franc dangereux. Hadda Kamatcho le tire, le
mur repousse, Zubov reprend… lucarne ! Fantastique but de
l’Ukrainien ! Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule,
3 minutes plus tard, Cassèse, le buteur rémois, se
blesse. Mais Reims domine toujours, sauf que derrière, nous
sommes héroïques. Schille repousse quelques face à
face. On tient, 1-0 à la pause.
Les choses s’accélèrent en seconde mi-temps
puisque le gardien rémois Tingry se blesse, et c’est
Akpakoun (attaquant) qui prend sa place dans les buts. Reims se
recroqueville, et à la 54e, Gonzales double la mise sur un
centre de Dutitre. La suite est une multitude d’occasions
de chaque côté. Aucun but, jusqu’à la
87e minute, où Amokachi trouve Hadda Kamatcho dans la surface,
qui marque d’un tir puissant sous la barre. 3-0, un score
sévère au vu du match et des circonstances (2 blessés
à Reims). Mais ce n’est pas moi qui vais me plaindre
!
Calais (1) – Reims (9) 3-0. 3 930 spectateurs. Homme du match
: Hadda Kamatcho (9)
Bonne nouvelle, puisque Toulouse a perdu à Angoulême
et compte 7 points de retard sur nous.
Dans la semaine, les médias commencent à s’intéresser
à nous, et parient sur nous pour la montée en L2…
2 octobre : tour préliminaire de la Coupe de la Ligue. On
n’y participe pas, car nous n’avons pas été
tirés au sort. Dommage…
5 octobre : déplacement difficile chez le 4e, Dijon. Eux
non plus n’ont pas joué en Coupe, ils seront donc aussi
frais que nous. La première mi-temps est clairement à
l’avantage de Dijon, mais Schille conserve sa cage inviolée.
Nous réalisons notre 1er tir cadré à la 45e,
mais Bourgeois repousse, et c’est Noro qui reprend le ballon,
centre pour Dutitre qui frappe et but ! Hold-up parfait ! Mi-temps
1-0 pour nous.
Les Dijonnais reviennent sur le terrain énervés, et
attaquent rapidement, et égalisent par Suire dès la
48e minute. Et ils continuent d’aller de l’avant. 59e
: Dufour passe pour Guigue, frappe et but… refusé pour
hors-jeu ! Ouf, on a eu chaud. Je demande à mes joueurs d’attaquer,
mais ils sont brouillons, perdent des ballons au milieu de terrain,
comme à la 69e, où Evain récupère un
ballon, transperce la défense et bat Schille. Dijon mène
2-1. Serait-ce la fin de notre série de 10 victoires consécutives
? En tout cas, je tente le tout pour le tout, je sors l’excellent
Luis Martinez et fait rentrer un 3e attaquant, Amokachi. On pousse,
tente tout, mais rien n’y fait. Mais à la 85e, nous
sommes en surnombre, Noro centre, Amokachi et BUT !!! Incroyable
égalisation, on arrache le nul. Sauf que les joueurs, transcendés,
continuent à attaquer. 94e : dernier corner. Zubov le tire,
repoussée par la défense, Amokachi frappe fort aux
25 m… barre, puis coup de sifflet final. On est passé
par toutes les émotions, mais finalement on repart de Dijon
avec 1 point en poche. C’est toujours bon à prendre.
Dijon (4) – Calais (1) 2-2. 2 814 spectateurs. Homme du match
: Amokachi (9)
Derrière, Toulouse a gagné, mais nous sommes solidement
installés à la première place. Justement, dans
4 jours, on reçoit… Toulouse !
Après ce match, constatant que Zambernardi est en-dessous
du niveau des autres, je fais une demande de prêt à
Rennes pour Jure Primorac.
Le 6, Rennes accepte.
Le 7, Primorac accepte et est prêté à Calais.
9 octobre : gros match en perspective, avec la réception
de Toulouse, notre dauphin. Les deux équipes ont du mal à
entrer dans le match, et s’observent durant de longues minutes.
A la 20e minute, notre buteur Amokachi se blesse. Puis 10 minutes
plus tard, Toulouse, grâce à un très bon travail
de Macé, ouvre le score par l’intermédiaire
de Mahi. Silence de cathédrale dans le stade. Mes joueurs
sont abattus et ne parviennent pas à prendre le match à
leur compte. Je les secoue à la mi-temps. Ils doivent égaliser.
On se met à bien jouer, à attaquer, à tirer
en seconde mi-temps. C’est à la 61e minute que Zubov
réalise un festival : il prend le ballon, accélère,
dribble et élimine 3 joueurs adverses, passe en retrait pour
Vasseur, qui égalise d’un tir imparable ! Revault est
battu, on égalise, et le public se réveille. Galvanisés,
mes joueurs se ruent à l’attaque, mais, malheureusement,
ne réussissent pas à marquer, Prunier et les siens
défendant bien leur but. Score final 1-1. Il n’est
pas si mauvais, et me permet de tenir Toulouse à distance.
A signaler le record de spectateurs établi ce soir (4 162
sur 4 200 possibles)
Calais (1) – Toulouse (2) 1-1. 4 162 spectateurs. Homme du
match : Mahi (8)
Le 11, G. Vasseur (M G) signe à Valence pour 110 K€.
13 octobre : déplacement à Sète, relégable.
A priori, ce ne devrait pas être trop difficile pour nous,
mais prudence ! On débute bien le match, et on se crée
quelques bonnes occasions. 21e : sur une récupération
de Primorac, Dutitre récupère le ballon, sert en profondeur
Vasseur, qui marque de volée. Les joueurs de Sète,
énervés, se mettent à attaquer et égalisent
par Gimenez. Mes joueurs n’accusent pas le coup et ripostent,
sans toutefois trouver le cadre. 1-1 à la mi-temps. Je remobilise
mes joueurs dans le vestiaire.
On repart avec de bonnes intentions, et on reprend l’avantage
à la 51e minute par l’intermédiaire de Hadda
Kamatcho de la tête, qui reprend un superbe centre de Zubov.
Le Marocain est à l’origine du penalty sifflé
contre Sète à la 65e minute. Zubov se charge de le
transformer. Sète n’en peu plus et prend même
un 4e but à la 87e : Coloredo marque contre son camp en détournant
un coup franc de Zubov. Ce même Zubov termine le travail dans
les arrêts de jeu où il inscrit le 5e but calaisien
grâce à une frappe de 25 mètres. 5-1, victoire
méritée au vu du nombre de tirs cadrés (1 contre
15). A présent s’offrent 2 semaines sans match.
Sète (18) – Calais (1) 1-5. 2 662 spectateurs. Homme
du match : Zubov (10)
Derrière, Toulouse et Brest se neutralisent. Nous comptons
7 points d’avance sur le premier.
Le 20, Emmanuel Clément (M GC) signe à Noisy-le-Sec.
Son transfert nous rapporte 160 K€.
27 octobre : réception d’Angers, adversaire coriace.
Le match est serré, il y a des occasions de part et d’autre.
A la 41e, Duarte ouvre le score de la tête. On riposte rapidement
et on égalise par Vasseur à la 44e. 1-1 au repos.
Au retour des vestiaires, mes joueurs se montrent plus déterminés,
et c’est logiquement qu’on égalise à la
54e minute : sur un centre de la gauche d’Angibeaud, Hadda
Kamatcho fusille Lucas, le portier angevin. Puis à la 57e,
Amokachi, après une course de 40 m, sert Dutitre dans la
course qui marque. On continue à pousser, et finalement,
nous nous imposons 4-1, car Hadda Kamatcho, à la 89e, après
un une-deux avec Amokachi, inscrit le dernier but du match.
Calais (1) – Angers (6) 4-1. 3 686 spectateurs. Homme du
match : Hadda Kamatcho (9)
Dans une semaine, match de coupe de France, déplacement
à Dieppe. Commencera-t-on une épopée ? Continuera-t-on
d’enchaîner les victoires en Championnat ? La suite
au prochain épisode…
Episode 3: mauvaise passe
Une bonne nouvelle pour commencer : Mounir Karaa (D C) signe à
Reims pour 120 K€.
3 novembre : déplacement à Dieppe pour le 6e tour
de la Coupe de France. Je préviens mes joueurs qu’en
face, il seront très motivés. Ce sont mes Calaisiens
qui animent début de rencontre, en tirant de nombreuses fois
au but, sans succès. En face, Dieppe arrive à placer
quelques attaques. Mais, enfin, nous ouvrons le score à la
44e minute par Dutitre, qui marque en deux temps. On rentre au vestiaire
avec un avantage d’un but.
Les joueurs de Dieppe sont plus accrocheurs en seconde période,
et c’est logiquement qu’il égalise à la
55e minute par Bouger. Dès lors, je demande à mes
joueurs d’attaquer, ce qu’ils font parfaitement. Un
seul obstacle, et de taille : le portier adverse Jézéquel,
qui sort le match de sa vie, et permet à Dieppe de tenir
le match nul 1-1. Nous devons donc jouer les prolongations. Mes
adversaires semblent fatigués, nous sommes certainement mieux
préparés qu’eux physiquement, même si
mes joueurs fatiguent également. Jézéquel,
en face, arrête tout. 1-1 à la fin des prolongations.
Les tirs au but s’imposent.
Trivino, pour Dieppe, est le premier à s’élancer…
poteau
Zubov, notre tireur maison, tire… contre-pied parfait
Baticle s’avance, et envoie un missile… sur la barre
!
Recorbet tire… et but !
Demouchy s’élance… arrêt magnifique de
Schille sur le côté droit.
C’est au tour d’Amokachi. S’il marque, on est
qualifié. Il tire… et marque, malgré Jézéquel
! Nous sommes qualifiés, au terme d’un match difficile.
Dieppe (CFA) – Calais (N) 1-1 a.p. (0-3 t.a.b.). 2 507 spectateurs.
Homme du match : Jézéquel (9).
Le 6, Amokachi se blesse pour 1 semaine.
9 novembre : déplacement à Louhans-Cuiseaux. Ce sont
les Louhannais qui rentrent le mieux dans le match et se créent
le plus grand nombre d’occasions. Mais il ne nous en faut
pas moins qu’une pour toucher le poteau, par l’intermédiaire
de Hadda Kamatcho, notre joueur le plus dangereux. 29e : Dutitre
tire un corner en notre faveur, tête de Hadda Kamatcho, qui
ouvre le score. Louhans reprend du poil de la bête, et, à
la 42e minute, égalise, par Arbaud, complètement démarqué
! Coup dur pour nos adversaires 3 minutes plus tard, puisque Mermet-Maréchal
reçoit un second jaune, et est donc expulsé. Mi-temps
1-1.
Nous revenons sur le terrain avec une envie de bien faire, d’autant
que nous avons un avantage numérique.
Mais tous nos tirs sont hors-cadre et nos attaques sont souvent
stoppées par l’excellente défense louhannaise,
comme à la 87e minute, où Marolany, sur son côté
droit, qui récupère le ballon, effectue un une-deux
avec Rauturier, continue sa course, tente un centre… et but
!! Incroyable, il lobe Schille. Son centre raté – le
joueur lui-même l’a confirmé – se transforme
en but. Louhans, à 10 contre 11, remporte ce match ! C’est
rageant. Ils mettent fin à notre série de 14 matches
sans défaite.
Louhans-Cuiseaux (15) – Calais (1) 2-1. 2 769 spectateurs.
Homme du match : Luis Martinez (8)
Toulouse, grâce à sa victoire, revient à 4 points,
et le Racing 92, notre prochain adversaire, revient à 6 points.
17 novembre : nous recevons le Racing 92, 3e au classement. Une
victoire les écarterait de Calais. J’ai bon espoir,
d’autant qu’ils ont joué la Coupe de la Ligue
il y a 4 jours. Et j’ai raison, car, dès la 4e minute,
on ouvre le score : corner de Zubov, et tête piquée
de Gonzales. 1-0. Nous continuons à attaquer, mais, à
la 12e, on se fait piéger, le Racing 92 contre-attaque et
égalise par Aït-Yahia. 1-1. Ce but décuple les
forces de mes adversaires, qui deviennent difficiles à suivre
tant leur jeu est rapide. Mais, à la 32e, on obtient un bon
coup franc à l’entrée de la surface. Il est
tiré par Zubov, qui contourne le mur, Grangé repousse
difficilement, mais Pellegrino, qui a suivi, marque ! 2-1. Sur le
coup d’envoi, le Racing attaque, Primorac récupère,
lance Zubov, qui transmet à Hadda Kamatcho, démarqué,
qui envoie un missile, repoussé par Grangé dans les
pieds de Gonzales, qui inscrit le 3e but calaisien. 3-1, les supporters
sont fous ! Mes joueurs se sentent pousser des ailes, s’enflamment,
et perdent des ballons en jouant trop compliqué. Effet immédiat,
puisque à la 45e, suite à un centre de Aït-Yahia,
Lagnaoui place une tête imparable et relance le Racing 92.
3-2. C’est la mi-temps. Je tente de calmer mes joueurs.
Mais ils ne m’écoutent pas, et, à la 50e, Hadda
Kamatcho perd un ballon dans le camp adverse, Lalisse le récupère,
passe à Aït-Yahia, dans la surface. Il est taclé
par Recorbet, mais Soler, sans contrôle, frappe au but et
trouve la lucarne ! 3-3. Nous n’arrivons plus à contenir
les assauts des Parisiens. La défense est à la rue.
55e minute : Bouabdellah joue pour Léonetti, qui lui remet,
frappe, Schille repousse, et Léonetti est seul, complètement
seul pour pousser le ballon au fond des filets !!! 3-4. Le match
s’équilibre ensuite et Grangé, d’un côté,
évite l’égalisation et Schille, de l’autre,
évite l’humiliation. Coup de sifflet final. On essuie
quelques sifflets à la sortie de ce match fou ! C’est
notre deuxième défaite consécutive.
Calais (1) – Racing 92 (3) 3-4. 4 159 spectateurs. Homme
du match : Aït-Yahia (10)
Toulouse fait match nul, et revient à 3 points tout comme
le Racing 92.
On se déplace à Bayonne la semaine prochaine pour
la Coupe de France. Relèvera-t-on la tête ? Surmonterons-nous
cette mauvaise passe ? La suite au prochain épisode…
Episode 4 : le piège de la Coupe
24 novembre : déplacement à Bayonne, pour le 7e tour
de la Coupe de France. Le début de rencontre est, à
ma grande surprise, bayonnais, mais Schille est attentif. Le match
s’équilibre. 32e minute : Zubov, sur le côté
droit, temporise, voit Angibeaud de l’autre côté,
lui fait une transversale, Angibeaud jongle, frappe…et BUT
! Quel but d’anthologie, une trajectoire à la Roberto
Carlos ! Le public bayonnais applaudit ce geste venu d’ailleurs.
Après ce but, je demande à mes joueurs de laisser
venir les adversaires afin de les fatiguer. On mène à
la mi-temps.
La seconde mi-temps est pour nous, Angibeaud est dangereux, comme
à la 52e minute, où il adresse un centre millimétré
pour Zubov qui marque de demi-volée ! Mes joueurs laissent
ensuite jouer Bayonne, tout en plaçant quelques contres.
79e minute : Zubov, l’homme des coups de pieds arrêtés,
tire le corner pour la tête de Pellegrino, qui rebondit sur
la barre, mais que Pellegrino retouche et met dans le but. 3-0,
score logique.
Bayonne (CFA) – Calais (N) 0-3. 10 065 spectateurs. Homme
du match : Angibeaud (10)
28 novembre : déplacement à Noisy-le-Sec. On attaque
dès le coup d’envoi, cela se traduit par un but dès
la 8e minute : Dutitre déborde sur le côté droit,
centre pour la tête de Piquionne, qui marque. Ensuite, les
joueurs gèrent tranquillement le match, tellement tranquillement
qu’ils sont moins vigilants, notamment à la 24e, où,
sur un corner de Boulila, Sandjak, démarqué, bat Schille.
Noisy-le-sec égalise. On pousse mais la mi-temps stoppe notre
bonne période.
Mes joueurs ont du mal à rentrer dans la seconde mi-temps
; 50e minute, Sandjak déborde, centre pour Souloy, seul face
à Schille. Il tire, Schille repousse, mais Boulila est là
et reprend…poteau ! Sur le banc, je pousse un ‘ouf’
de soulagement. Cette action réveille les joueurs, qui occupent
le terrain adverse. A l’heure de jeu, nous obtenons un coup
franc à 25 m sur la gauche. Zubov le tire directement, Lucas
repousse, mais Pellegrino, qui a bien suivi, marque. On se crée
ensuite plusieurs occasions, et dix minutes après notre deuxième
but, Vasseur centre à ras du sol pour Amokachi, qui nous
libère. 3-1, le match est plié, enfin, pas si plié
que ça, puisque Noisy, sur un des ses derniers assauts, réduit
la marque par Souloy. On en reste là, et on s’impose
3-2.
Noisy-le-Sec (8) – Calais (1) 2-3. 2 632 spectateurs. Homme
du match : L. Sandjak (8)
Toulouse a gagné et reste à 3 points derrière
nous.
1er décembre : réception de Besançon. La première
mi-temps est largement à notre avantage (9 tirs cadrés
contre 1), mais nous ne parvenons pas à marquer, le portier
adverse Desmars réalisant une bonne partie. Nous rentrons
au vestiaire, déçus, sur le score de 0-0.
Le début de la seconde période est terne, rien à
signaler de chaque côté. A la 61e, cependant, nous
obtenons un corner. Zubov, comme toujours, le tire, tête de
Recorbet…et but ! Enfin, nous marquons ce but. Nous continuons
à attaquer malgré tout. Malheureusement, à
la 81e, Bradaïa file seul au but, c’est alors que Pellegrino,
dernier défenseur, lui fait un croche-patte volontaire. Carton
rouge ! En sortant, Pellegrino me sourit, je comprends qu’il
a fait cela pour le bien de l’équipe, pour que Bradaïa
ne marque pas le but égalisateur. Je pense qu’il a
bien fait, et j’appelle Zambernardi afin de mettre un 3e défenseur.
Nous tenons, l’arbitre a le sifflet à la bouche, mais
laisse développer l’action bisontine. Loval-Landré,
à gauche, centre, Bradaïa… et but ! Invraisemblable
égalisation ! Mes joueurs restent par terre. Je suis énervé,
d’autant plus qu’on a dominé tout le match et
tiré beaucoup plus que Besançon (23 tirs dont 16 cadrés,
contre 5 dont 2 cadrés).
Calais (1) – Besançon (10) 1-1. 3 864 spectateurs.
Homme du match : Primorac (9)
Toulouse a gagné et n’est plus qu’à 1
point.
8 décembre : on se déplace à Cannes, pour
le premier match retour. Mes joueurs sont très remontés
suite au dernier match, et Pellegrino est naturellement suspendu.
On démarre bien la rencontre, et dès la 8e minute,
on ouvre le score par Amokachi sur un centre d’Hadda Kamatcho.
Cannes, bien placé au classement, réagit et égalise
20 minutes plus tard par Suarez qui profite d’une (nouvelle)
bourde de Zambernardi. Seulement, mes joueurs ne veulent pas se
contenter d’un match nul, et deux minutes après l’égalisation
cannoise, Hadda Kamatcho, bien servi par Recorbet, va battre Planté.
Les joueurs de Cannes sont abattus et seul Planté s’en
sort bien. On tire une fois sur le poteau, mais on est nullement
découragés et, juste avant la mi-temps, Angibeaud
adresse un centre pour Gonzales, qui fusille Planté ! 3-1
à la mi-temps.
Les Cannois reprennent le jeu à leur compte en seconde mi-temps,
sans toutefois être dangereux. De notre côté,
on gère bien le match et plaçons quelques contre-attaques,
sans résultat. Le score reste inchangé, et c’est
une bonne victoire.
Cannes (4) – Calais (1) 1-3. 3 122 spectateurs. Homme du
match : Amokachi (8).
Dans l’autre match au sommet opposant le Racing 92 (3e) à
Toulouse (2e), ce sont les Parisiens qui l’ont emporté,
mais c’est toujours le TFC qui est deuxième.
15 décembre : dernier match de l’année 2001,
on se déplace à Blagnac en Coupe de France. Nous dominons
le début de rencontre mais ne sommes pas réalistes.
Par contre, Blagnac l’est. 9e minute : Arnaud transmet à
Muller, qui alerte Jourda sans contrôle. Celui-ci dribble
Turpin, qui supplée Zambernardi, efface ensuite Recorbet,
et s’en va battre Schille ! Les spectateurs explosent de joie.
Allez, il faut égaliser. On se rue à l’attaque.
34e minute : Dutitre passe pour Vasseur, qui frappe…poteau,
Zubov reprend, et Mary détourne le ballon sur sa ligne, et
la dévie sur son poteau ! Cauchemar ! On perd à la
mi-temps. J’engueule mes joueurs dans le vestiaire, et je
leur demande de l’efficacité.
Il semble que le message est passé, puisque à la 48e
minute, Zubov tire un coup franc, pour la tête de Hadda Kamatcho,
qui égalise enfin ! Mais malheureusement les joueurs n’attaquent
plus, et c’est Blagnac qui se montre le plus dangereux. En
vain, car les deux équipes doivent disputer la prolongation,
au cours de laquelle il ne se passe rien, les deux équipes
étant fatiguées, mis à part que, à la
118e minute, Hadda Kamatcho bouscule Odé, ce qui lui vaut
d’être sévèrement expulsé. Place
aux tirs au but :
Jourda commence.. et but ! 1-0
Zubov s’élance… contre-pied ! 1-1
Faivre tire…arrêt de Schille, qui détourne le
ballon du bout des doigts. 1-1
Recorbet frappe et marque ! 1-2
Muller tire… but ! 2-2
Amokachi a l’occasion de redonner l’avantage à
Calais… poteau ! 2-2
Pasqualetti… but ! 3-2
Turpin… et c’est raté ! 3-2
Garcia pour la victoire de Blagnac… arrêt de Schille,
non le ballon franchit la ligne ! 4-2
Incroyable scénario, nous sommes déjà éliminés.
Quelle honte ! Nous avons pris une leçon de réalisme.
Blagnac (CFA2) – Calais (N) 1-1 a.p. (4-2 t.a.b.). 12 449
spectateurs. Homme du match : Jourda (8)
C’est la trêve. J’improvise, le 20, une petite
réunion, afin de dresser le bilan de cette première
moitié de saison, et il est plutôt bon.
Un point sur le classement (après 20 matches) :
1 Calais 42 pts
2 Toulouse 41 pts
3 Racing 92 37 pts
4 Cannes 33 pts
5 Clermont 32 pts
……….
17 Pau 15 pts
18 Sète 12 pts
19 Lusitanos 9 pts
20 La Roche-sur-Yon 9 pts
Jamais en début d’année je n’aurais cru
faire un parcours comme celui-ci !
Nous avons 42 pts, on peut dire que nous nous maintenons. Puissesseau
est venu me voir et m’a dit qu’il attendait qu’on
continue comme ça. Je ferai de mon mieux !
Au cours de cette réunion, je fais le point sur chaque joueur,
je les félicite tous et les encourage à poursuivre
sur cette lancée. Ils sont conscients qu’ils sont en
train de vivre une grande aventure.
La trêve devrait permettre aux joueurs de récupérer.
Je leur souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.
Nous ne recruterons pas de joueurs pendant cette trêve, j’estime
que le groupe peut aller au bout, d’autant que nous nous concentrons
sur le Championnat.
Nous reprendrons avec un derby contre Boulogne. Mes joueurs auront-ils
digérés leurs repas ? Continueront-ils à prendre
des points ou se relâcheront-ils ? Pour connaître la
suite de l’aventure, patientez jusqu’au prochain épisode…
Episode 5 : dans la difficulté
Nous reprenons la saison ce 12 janvier 2002, sur un déplacement
à Boulogne. Il ne faut pas perdre ce derby, et les joueurs
en sont conscients. Malgré tout, Boulogne domine le début
de match, et obtient plusieurs bon coup franc, tel celui obtenu
à la 8e minute, plein axe. Diani le frappe, le ballon passe
au-dessus du mur et va se loger dans la lucarne ! Il nous faut égaliser,
ce que nous n’arrivons pas à faire, jusqu’aux
arrêts de jeu, où, sur un centre-tir d’Angibeaud
repoussé par Bru, Dutitre surgit et égalise. 1-1 à
la pause.
Mes joueurs jouent l’offensive en seconde mi-temps. Ma défense
a peu de travail, mais ce qu’elle a, elle ne le fait pas bien.
52e : corner pour Boulogne. Rohart place son ballon, le frappe,
tête de Tora et but ! Tora était complètement
démarqué, grosse erreur défensive. Mes joueurs
sont remontés et attaquent au risque d’encaisser un
3e but. 76e minute : Hadda Kamatcho accélère, passe
pour Zubov, qui remise pour Amokachi, qui frappe… c’est
enfin le but, non, poteau ! Nous avons beaucoup d’occasions,
mais Boulogne a été sauvé par ses montants
et par un excellent Bru. Nous perdons sur 2 coups de pieds arrêtés.
C’est le football !
Boulogne (14) – Calais (1) 2-1. 6 336 spectateurs. Homme
du match : Bru (8)
Nous restons 1er. Cependant, le Racing 92, qui a joué durant
la trêve, n’est plus qu’à 1 point.
Nous n’avons pas de match pendant 3 semaines (ne me demandez
pas pourquoi), j’en profite pour emmener les joueurs en stage
et négocier quelques transferts :
Olivier Vandevoorde (B C) rejoindra Valence à la fin de
la saison contre 50 K€.
Assane N’Diaye, avec qui je négocie depuis quelques
semaines, a manifesté son désir de partir. Je fais
une offre, sachant qu’il a une clause libératoire de
325 K€.
Shakhtar répond 1 semaine plus tard, N’Diaye se dit
intéressé, je lui propose un contrat.
4 jours plus tard, il accepte ! Il rejoindra notre club début
juin. C’est un très bon défenseur sénégalais
qui peut jouer milieu défensif.
2 février : on se déplace chez la lanterne rouge,
Lusitanos. Ils prennent le jeu à leur compte en début
de match, et, logiquement, ils ouvrent le score à la 25e
minute par Rebahi, qui reprend un centre de Tavarès. Le score
n’évoluera plus jusqu’à la mi-temps.
On rentre sur le terrain avec des intentions offensives. Malheureusement,
Luis Martinez se blesse à la 48e minute, et Szymanski également,
10 minutes plus tard. Coups durs. Heureusement, à la 62e
minute, Piquionne lance Gonzales, qui effectue 2 crochets, se présente
face à Miriel et le bat du plat du pied ! Je ne suis pas
encore satisfait, et les joueurs l’ont bien compris, car 4
minutes après le but, Zambernardi effectue une passe de 30
m, pour Gonzales, qui contrôle et envoie une superbe frappe
croisée, qui laisse Miriel sur place et va se loger dans
le petit filet ! On tient notre victoire, dans la douleur je vous
l’accorde.
Lusitanos (20) – Calais (1) 1-2. 2 592 spectateurs. Homme
du match : Gonzales (8).
Luis Martinez et Szymanski sont blessés pour 10 jours.
9 février : nous recevons Valence, pour le seul match du
National aujourd’hui. L’occasion de prendre le large
au classement. Ce match, nous le dominons de bout en bout. 11e minute
: Angibeaud, sur le côté gauche, centre, Hadda Kamatcho
reprend et ouvre le score. Il se passe peu de choses ensuite jusqu’à
la 42e, quand Angibeaud (encore lui) centre, pour la tête
de Gonzales, qui fait mouche ! 1 minute plus tard, c’est Hadda
Kamatcho qui centre, Dutitre de demi-volée…et but !
Mi-temps : 3-0.
La deuxième mi-temps est tranquillement gérée,
et on se quitte sur le score de 3-0.
Calais (1) – Valence (15) 3-0. 3 944 spectateurs. Homme du
match : Hadda Kamatcho (9)
On a 6 points d’avance sur Toulouse (qui a un match en moins),
et 7 sur le Racing 92 (qui a deux matches en moins)
15 février : on reçoit Angoulême. Nos deux
blessés sont de retour. On domine ce début de match
sans être très incisifs, et, paradoxalement, c’est
quand Angoulême commence à jouer que nous ouvrons le
score : 31e minute, Angibeaud adresse un centre pour la tête
de Gonzales, imparable. Mi-temps : 1-0.
La deuxième période est équilibrée,
avec quelques occasions de chaque côté, mais nous conservons
notre avantage. Seule fausse note, la blessure de Luis Martinez
à la 89e minute, qui se blesse pour 5 semaines !
Calais (1) – Angoulême (16) 1-0. 3 775 spectateurs.
Homme du match : Gonzales (8).
Toulouse concède le nul, mais le Racing 92 gagne.
17 février : 2 jours après notre match, nous recevons
Clermont. Nous sommes pris à froid d’entrée
de jeu, car Chavrondier, profitant d’un espace dans notre
défense, ouvre le score pour les visiteurs. Nous ne parvenons
pas à égaliser en première mi-temps, mais ça
ne saurait tarder…
C’est à notre tour de les prendre en défaut.
48e minute : Zubov place un centre sur la tête de Vasseur,
qui marque. 2 minutes plus tard, le même Zubov centre, Gonzales
de la tête, la balle est freinée par le gardien, mais
vient mourir dans son petit filet ! En deux minutes, nous avons
renversé la situation ! Clermont n’arrive pas à
se rapprocher de notre but, mais à la 87e minute, Chavrondier
passe pour Gautier, à 25 m. Il prend sa chance…poteau
rentrant ! Ils égalisent dans les ultimes minutes de jeu.
C’est encore rageant ! Point positif : le record d’affluence
a été battu ce soir.
Calais (1) – Clermont (4) 2-2. 4 166 spectateurs. Homme du
match : Chavrondier (9)
Toulouse a fait match nul, le Racing 92 n’a pas joué.
23 février : on va à Pau. On commence bien le match,
car à la 4e minute, Dutitre, après un rush de 40 m,
bute une première fois sur Guéret, puis une deuxième
fois, avant de marquer. La suite est un florilège d’occasions
calaisiennes, sans succès. Mi-temps : 1-0.
La deuxième mi-temps est une copie de la première,
mais sans but, jusqu’à la 87e minute : Gonzales accroche
Zavagno dans la surface. Penalty !!! Zavagno veut se faire justice
lui-même…et but ! Pau reprend du poil de la bête.
92e minute : corner pour Pau. Bathié le tire, Sartolou prend
le dessus sur Recorbet et marque ! Encore un revirement de situation
dans les dernières minutes ! Il doit y avoir un problème
de vigilance.
Pau (17) – Calais (1) 2-1. 2 633 spectateurs. Homme du match
: Sartolou (8)
Toulouse et le Racing l’ont emporté. Toulouse est à
1 point, le Racing à 4 points, mais ces deux équipes
peuvent passer devant nous, car ils ont des matches en retard.
Je m’inquiète. Nous ne serons plus leaders. Effectuerons-nous
une descente aux enfers ou, au contraire, une série magnifique
de victoires ?
Episode 6 : maudit printemps
9 mars : nous recevons Brest, que nous avons battu 7-2 au match
aller. Au début du match, Brest semble vouloir marquer un
but d’entrée. Mais toutes leurs offensives sont stoppées.
D’ailleurs, c’est nous qui marquons le premier but :
Frétard récupère un ballon dans la surface,
pivote, frappe et marque ! Déjà 1-0 à la 8e
minute. Les Brestois semblent fébriles en défense,
et nous en profitons : à la demi-heure de jeu, Dutitre centre
de la gauche, Amokachi remise en retrait pour Hadda Kamatcho, qui
marque de la tête. Durant les arrêts de jeu, on récidive
: corner de Zubov, tête d’Hadda Kamatcho, 3-0 !
La défense brestoise, après la pause, devient dangereuse
et commet des fautes. Elle récolte 4 cartons jaunes en 14
minutes ! 62e minute : coup franc pour Hadda Kamatcho, bien tiré,
dévié par le mur, Pellegrino frappe à ras de
terre, le ballon fuse, Campagnolo se couche mais le ballon lui passe
sous le bras ! 4-0. Cependant, Brest profite de notre relâchement,
et 2 minutes après notre but, Prat réduit la marque,
bien servi par Lérand. La suite est plus tranquille, mais
à la 90e, Gonzales, suite à un double une-deux avec
Frétard, transmet à Hadda Kamatcho qui, du pied droit,
inscrit un but et réalise donc un triplé. 5-1, score
final.
Calais (1) – Brest (5) 5-1. 4 078 spectateurs. Homme du match
: Hadda Kamatcho (10)
Un point sur le classement (entre parenthèses, le nombre
de matches joués) :
1 Calais 58 pts (27 m) 2 Toulouse 56 pts (27 m.) 3 Racing 92 54
pts (26 m.) 4 Clermont Foot 47 pts (27 m.) 5 Dijon 47 pts (27 m.)
6 Brest 46 pts (28 m.) 7 Angers 46 pts (28 m.) 8 Alès 44
pts (25 m.) 9 Cannes 41 pts (27 m.)10 Noisy-le-Sec 40 pts (28 m.)
11 Besançon 38 pts (28 m.)12 Reims 38 pts (27 m.)13 Valence
35 pts (28 m.)14 Louhans-Cuiseaux 34 pts (27 m.)15 Boulogne 33 pts
(28 m.)16 Pau 30 pts (28 m.)17 Angoulême 27 pts (28 m.)18
Sète 21 pts (27 m.)19 Lusitanos 12 pts (28 m.)20 La Roche-sur-Yon
10 pts (28 m.)
La lutte pour la montée est très serrée, surtout
pour la 4e place.
16 mars : déplacement à Reims. D’entrée
de jeu, nos adversaires mettent la pression. En plus, Hadda Kamatcho
se blesse à la 18e minute. Mais cette blessure n’a
aucune influence sur le match. La première mi-temps se solde
sur un 0-0.
La seconde période est plus animée. Nous commençons
à nous montrer, timidement d’abord, dangereusement
ensuite. 77e minute : Vasseur, à droite, attend du soutien.
Mais il ne vient pas, Vasseur y va seul, dribble un, deux, puis
trois défenseurs, avant de placer une frappe imparable au
ras du poteau ! Comme prévu, Reims attaque, mais nous tenons,
nous tenons notre victoire, mais attention, dernier effort rémois,
Liabeuf passe pour Cassèse, qui avance, qui passe Primorac,
qui se retrouve seul face à Schille et qui marque ! Incroyable,
nous prenons encore un but dans les dernières secondes de
jeu. Les joueurs sont déçus, moi de même.
Reims (12) – Calais (1) 1-1. 5 813 spectateurs. Homme du
match : Cassèse (9).
Toulouse n’a pas joué (Coupe de France), alors que
le Racing 92 a fait match nul.
Hadda Kamatcho est blessé pour 4 semaines. Szymanski le
remplacera durant son absence.
23 mars : on accueille Dijon, 4e au classement. On s’attend
à un match serré. Et nous avons raison, le match est
une bataille de milieu de terrain, avec quelques occasions franches
de chaque côté, même si à la 32e minute,
Zambernardi passe dans la surface pour Szymanski qui frappe sans
contrôle, mais Bourgeois repousse, heureusement Dutitre suit
mais Bourgeois repousse encore, et Szymanski s’arrache pour
tacler le ballon dans le but ! Ce fut laborieux, mais nous menons.
Ce but a le don de réveiller les Dijonnais. 44e minute :
Recorbet, qui a le ballon, se fait tacler par Suire, qui récupère
le ballon, transmet à Hameau, qui fusille Schille. Dijon
égalise. Recorbet, lui, est touché au genou, et sort,
blessé. La mi-temps est sifflée sur un match nul.
En seconde mi-temps, Dijon tente de marquer le but qui leur permettrait
de marquer les 3 points de la victoire ; et, malheureusement, à
la 71e minute, Guigue centre pour Hameau, écarté de
l’épaule par Turpin, l’arbitre siffle. Hors-jeu
? Non, penalty !! Penalty sévère sifflé par
l’arbitre. Suire s’élance… et marque !
Calais : 1, Dijon : 2. J’ordonne immédiatement à
mes joueurs d’attaquer. Ils se créent des occasions,
mais Bourgeois repousse. 87e : corner pour Dijon. Livramento le
tire, Turpin dégage de la tête, Amokachi récupère,
transmet à Zubov, qui passe à Szymanski, parti comme
une flèche. Szymanski continue à avancer, il a le
dernier défenseur devant lui, il tente un grand pont, passe,
continue, il a Dutitre a ses côtés, mais il y va seul,
il se présente face à Bourgeois, tente une feinte
de frappe puis tire réellement, et… but, non, Bourgeois
repousse, Dutitre ! et but !!! Quel but ! Szymanski, auteur d’une
course de 70 m, en reste par terre. Le public est heureux, cette
fois-ci, c’est nous qui marquons dans les dernières
minutes ! Le score en reste là, 2-2.
Calais (1) – Dijon (4) 2-2. 3 747 spectateurs. Homme du match
: Amokachi (9).
Le Racing a gagné, Toulouse a fait match nul. Nous avons
60 points, Toulouse, 58, avec un match en moins, et le Racing 92
en a 57, mais avec deux matches en moins. Justement, au prochain
match, on se déplace à Toulouse.
29 mars : déplacement à Toulouse, donc. Les joueurs
sont tendus, c’est un match important. On enregistre le retour
de Luis Martinez. Et le match débute mal, car, à la
9e minute, Mahi ouvre le score, une frappe de Bancarel ayant été
repoussée par Schille. Le nombreux public du Stadium est
aux anges. On se doit de réagir. 10 minutes après
l’ouverture du score, Luis Martinez remonte une bonne partie
du terrain, ouvre pour Szymanski, qui frappe limpidement et égalise
!
Mais Toulouse riposte : 25e minute, Bancarel, sur la droite, centre,
personne ne touche le ballon, mais à gauche, Bourgeois récupère,
centre, tête de Mahi…et but ! 2-1 pour Toulouse. Mes
joueurs sont K.O., et 6 minutes plus tard, le TFC obtient un corner.
Macé le tire, Van Vynckt prend le dessus du Turpin, mais
Schille repousse, malheureusement Van Vynckt suit et marque ! 3-1.
Mais nous n’avons pas l’intention d’en rester
là. 34e minute : Angibeaud déborde sur la gauche,
centre, tête de Szymanski…poteau rentrant ! 3-2, on
revient dans le match. Les Toulousains remettent immédiatement
la pression : Mahi déborde, passe à l’entrée
de la surface pour Bancarel, qui efface Turpin, frappe et but !
4-2. J’encourage mes joueurs à revenir dans le match.
Dans les arrêts de jeu, Amokachi s’approche du but,
mais il est taclé par Rosa, heureusement Gonzales récupère,
transmet à Szymanski, qui avance, frappe et but !!! Pleine
lucarne, Szymanski réalise un triplé ! Quelle mi-temps
extraordinaire ! Malheureusement, nous perdons 4-3, mais ce n’est
pas fini.
On revient sur le terrain avec de bonnes intentions, mais on n’arrive
pas à égaliser. Coup dur : Gonzales, à la 61e,
sort, blessé. 8 minutes plus tard, nous prenons un coup sur
la tête : 69e minute, on concède un coup franc dangereux.
Macé le frappe, et but ! 5-3, Toulouse vient de tuer le match.
Malgré quelques occasions, nous terminons ce match sur une
défaite.
Toulouse (2) – Calais (1) 5-3. 11 366 spectateurs. Homme
du match : Macé (10)
Toulouse devient leader, nous passons 2e, à égalité
de points avec le Racing 92, vainqueur de son match. Mais ces derniers
ont deux matches en retard à disputer, et Toulouse en a un.
Le 31, Toulouse bat Angoulême 4-0 en match en retard, et nous
relègue à 3 points.
6 avril : nous recevons Sète. Rien à signaler dans
la première de jeu. Mais à la 33e minute, Amokachi
est stoppé illicitement dans la surface par Culianez. Penalty.
Zubov s’élance…et ouvre le score ! 1-0 à
la mi-temps. La deuxième période est plus intéressante.
55e minute : Szymanski, excentré, centre, Vasseur de la tête
et but ! 2-0, le match est plié. Mais attention à
Sète. 10 minutes avant la fin du match, Biancalani passe
pour Bencherif à travers la défense, qui n’a
plus qu’à battre Schille d’un pointu du pied
droit. 2-1, on en reste là.
Victoire importante.
Calais (2) – Sète (18) 2-1. 3 500 spectateurs. Homme
du match : Zubov (8)
Statu quo au classement. Le Racing 92 a gagné 1-0 et Toulouse
a battu Brest 7-1 !
13 avril : déplacement difficile à Angers, 4e. Dès
la 3e minute, Angers ouvre le score par Stroni. Mais 10 minutes
plus tard, Piquionne transmet à l’homme en forme du
moment, Szymanski, qui efface 2 adversaires puis le gardien avant
de pousser la balle dans le but ! Le match est parti à 200
km/h, et il continue comme ça, puisque 4 minutes plus tard,
Guégan déborde, efface Dutitre, centre, Stroni contrôle,
frappe et but ! Après ce but, le rythme du match baisse en
intensité. Mi-temps, 2-1 pour Angers.
Mais la deuxième mi-temps repart vite. 47e minute : coup
franc pour Angers. Baylet tente sa chance et bat Schille, masqué.
3-1. 15 minutes avant la fin du match, Piquionne, dans la surface,
est bousculé par Benaud. Zubov transforme le penalty. A ce
moment, j’y crois, mais mes espoirs partent en fumée
5 minutes plus tard, lorsque Stroni reprend victorieusement un centre
de Michel. Nous perdons 4-2.
Angers (4) – Calais (2) 4-2. 2 700 spectateurs. Homme du
match : Stroni (10).
Toulouse et le Racing 92 l’ont emporté 1-0. Nous sommes
3e.
19 avril : match capital avec la réception de Louhans-Cuiseaux.
Nous sommes offensifs en début de match, Zubov et Angibeaud
sont très actifs et centres beaucoup, mais peu de ces centres
trouvent preneur. Côté louhannais, rien à signaler
mis à part une frappe cadrée, sans danger. Score nul
et vierge à la mi-temps.
En seconde période, nous sommes brouillon en attaque, et
Louhans en profite pour contrer. 80e minute : corner pour Louhans.
Allegro le frappe, tête de Da Silva et but ! Stupeur dans
le stade. Cette défaite nous fait mal, d’autant plus
qu’elle est méritée (4 tirs dont 0 cadré
pour nous).
Calais (3) – Louhans-Cuiseaux (5) 0-1. 3 780 spectateurs.
Homme du match : Bertrand (8).
Toulouse a vaincu Dijon 2-1, et le Racing 92 a perdu 3-1 à
Pau.
Un point sur le classement :
1 Toulouse 72 pts (33 m.) 2 Racing 92 67 pts (32 m.) 3 Calais
63 pts (33 m.) 4 Angers 62 pts (34 m.) 5 Dijon 57 pts (34 m.) 6
Clermont 53 pts (33 m.) 7 Alès 52 pts (32 m.) 8 Cannes 52
pts (34 m.) 9 Besançon 49 pts (34 m.)10 Brest 48 pts (34
m.) 11 Reims 48 pts (34 m.)12 Valence 47 pts (34 m.)13 Noisy-le-Sec
45 pts (34 m.)14 Louhans-Cuiseaux 45 pts (33 m.)15 Pau 39 pts (34
m.)16 Boulogne 34 pts (34 m.)17 Angoulême 33 pts (34 m.)18
Sète 22 pts (33 m.)19 Lusitanos 21 pts (33 m.)20 La Roche-sur-Yon
16 pts (34 m.)
Nous sommes décrochés par rapport au leader toulousain.
On va se concentrer pour jouer la montée, sachant qu’on
a un match en retard par rapport au 5e, Dijon. Toulouse est déjà
assuré de monter en L2. en bas de tableau, La Roche-sur-Yon
est reléguée officiellement.
Monterons-nous ? Finirons-nous sur le podium ? Vous le saurez dans
le prochain épisode…
Episode 7 : magnifique sprint final
21 avril : 2 jours après notre match contre Louhans-Cuiseaux,
nous nous déplaçons à Alès en match
en retard. C’est un match important car Alès peut revenir
à 5 points si il gagne ses deux matches en retard. Hadda
Kamatcho est de retour dans l’équipe. Et ça
commence bien pour nous, car à la 21e minute, Zeitoun adresse
un centre, et Usaï détourne le ballon dans son propre
but ! Mais notre joie est de courte durée puisque 3 minutes
plus tard, Larcier adresse un centre en direction d’Akoun,
qui égalise. Sachants qu’il leur faut une victoire,
mes joueurs repartent à l’attaquent. A la 44e minute,
ils obtiennent un coup franc à l’entrée de la
surface. Zubov s’en charge. Il place le ballon, s’élance…et
but ! Zubov a merveilleusement bien joué le coup, il a tiré
à ras de terre. On mène 2-1 à la mi-temps.
La seconde mi-temps est difficile pour nous. Nos adversaires ont
l’emprise sur le match, et tirent plus souvent que nous au
but. Mais, 5 minutes avant le coup de sifflet final, Luis Martinez
remonte un ballon récupéré dans son camp, Noro
le prend, le passe à Hadda Kamatcho dans la surface, qui
élimine un défenseur avant de frapper au but et de
marquer. 3-1, score final.
Alès (7) – Calais (3) 1-3. 2 729 spectateurs. Homme
du match : Hadda Kamatcho (9).
27 avril : on se déplace chez le second, le Racing 92. Le
match s’annonce très difficile. Le début de
la rencontre est survolé par le Racing 92, mais Schille est
excellent dans sa cage. Au quart d’heure de jeu le match s’équilibre.
20e minute : corner pour le Racing 92 ; Bouabdellah le tire, Schille
repousse des poings, Noro dégage loin devant, Hadda Kamatcho,
au milieu du terrain, envoie le ballon dans le camp adverse, prend
de vitesse Dicanot, son adversaire direct, continue sa course, se
présente seul face à Grange, et le fusille ! 1-0.
Mes joueurs se recroquevillent en défense après ce
but, car le Racing 92 nous met une forte pression, mais ma défense
sort un grand match, et tient bon jusqu’à la mi-temps.
Après la pause, ce sont mes joueurs qui se créent
des occasions, et inquiètent les Parisiens. 60e minute :
ballon mal dégagé par la défense adverse, récupéré
aux 20 m par Angibeaud, qui voit Grange avancé et le lobe
magnifiquement ! On mène 2-0 ! Les joueurs adverses se découragent,
et nous sommes à deux doigts d’inscrire un troisième
but à la 77e minute. Mais, à la 85e, nous obtenons
un corner. Zubov le tire, tête de Recorbet et but ! 3-0, extraordinaire
! J’apprends que Dijon a fait match nul, nous montons officiellement
en L2 !!! « On est en L2, on est en L2, on est, on est, on
est en L2 » Les joueurs chantent et sablent le champagne dans
les vestiaires. Puissesseau me félicite, et m’annonce
que cette date est historique puisque Calais n’a jamais joué
en 2e division.
Racing 92 (2) – Calais (3) 0-3. 3 510 spectateurs. Homme
du match : Hadda Kamatcho (9)
Le leader toulousain a concédé une sévère
défaite 3-0 à Alès. Nous passons deuxièmes,
avec 2 points d’avance sur le Racing mais avec 2 matches d’avance
aussi. Si on jouait la deuxième place ?
1 Toulouse 72 pts (34 m.)
2 Calais 69 pts (35 m.)
3 Racing 92 67 pts (33 m.)
4 Angers 65 pts (35 m.)
5 Dijon 58 pts (35 m.)…
3 mai : 36e journée de Championnat. On reçoit le 14e,
Noisy-le-Sec. Il nous faut une victoire en espérant que nos
adversaires direct ne gagnent pas. Le début du match est
excellent pour nous. 3e minute : Pellegrino récupère
un ballon, le transmet à Luis Martinez, qui le remonte et
tente une ouverture pour Hadda Kamatcho. Le Marocain prend le ballon,
accélère, rentre dans la surface de réparation,
Sandjak le tacle, mais Vasseur reprend sans contrôle…
et but ! Sa frappe à ras de terre n’a laissé
aucune chance à Lucas. Mes joueurs veulent enflammer le match,
mais ils n’y parviennent pas, visiblement fatigués.
Mais Noisy n’en est pas plus dangereux, et on se contente
de les laisser venir. On mène par un but d’avance à
la mi-temps.
Nos adversaires se montrent un peu plus en seconde mi-temps, mais
la défense les stoppe bien. A l& 76e minute, Hadda Kamatcho
centre pour la tête de Vasseur… poteau ! C’était
une occasion de se mettre à l’abri, mais nous n’en
aurons pas besoin, puisque nous nous imposons 1-0.
Calais (2) – Noisy-le-Sec (14) 1-0. 3 635 spectateurs. Homme
du match : Vasseur (8).
Excellentes nouvelles : Brest a battu le Racing 92 2-0, et Toulouse
a fait match nul avec Sète. Angers a battu Dijon et officialise
sa montée en L2.
1 Toulouse 73 pts (35 m.)
2 Calais 72 pts (36 m.)
3 Angers 68 pts (36 m.)
4 Racing 92 67 pts (34 m.)
5 Dijon 58 pts (36 m.)
On y verra plus clair quand les matches en retard seront joués.
5 mai : Racing 92 – Alès 2-1. Le Racing repasse 3e.
8 mai : Toulouse – Clermont 1-2 ! La première place
redevient jouable ! Mais attention au Racing 92, qui peut nous passer
devant.
11 mai : avant-dernière journée de Championnat, avec
un déplacement à Besançon. La première
mi-temps est très peu animée, les Bisontins se recroquevillant
en défense et dégageant loin le moindre ballon. Néanmoins,
à la demi-heure de jeu, Vasseur tire à ras du poteau.
Mi-temps : 0-0.
Mes joueurs trouvent la solution en deuxième mi-temps, malheureusement
Angibeaud se blesse à la 50e minute. Mais 3 minutes plus
tard, Vasseur, fraîchement entré en jeu, centre pour
Hadda Kamatcho qui ouvre le score ! 65e minute : le très
percutant Zubov centre, Vasseur loupe sa reprise de volée,
Szymanski hérite du ballon, frappe en force…et double
la mise ! Mais nous ne sommes pas à l’abri, puisque
4 minutes plus tard, Renou, sur le côté gauche, centre
pour Rodriguez qui réduit la marque. Nous cherchons à
tuer le match, et c’est chose faite à la 83e minute,
puisque Szymanski centre pour Luis Martinez, bien monté,
qui trompe Desmars d’un plat du pied droit. 3-1, score final.
Nous attendons les autres résultats, et un de nos supporters
qui a fait le déplacement m’annonce que le Racing 92
a gagné mais que Toulouse a fait match nul. Nous sommes donc
leaders, en attendant le match en retard du Racing 92.
Besançon (10) – Calais (2) 1-3. 3 866 spectateurs.
Homme du match : Szymanski (9).
1 Calais 75 pts (37 m.)
2 Toulouse 74 pts (37 m.)
3 Racing 92 73 pts (36 m.)
4 Angers 69 pts (37 m.)
C’est très serré, et nul doute que le match
en retard du Racing 92 sera déterminant.
15 mai : Louhans-Cuiseaux – Racing 92. Nous croisons les
doigts, mais le Racing l’emporte 2-1.
Le début du classement avant la dernière journée
(tous 37 matches joués) :
1 Racing 92 76 pts
2 Calais 75 pts
3 Toulouse 74 pts
4 Angers 69 pts
18 mai : ultime journée de Championnat. Nous recevons La
Roche-sur-Yon, le Racing 92 se déplace à Dijon et
Toulouse accueille Louhans-Cuiseaux. On démarre le match
très fort. 11e minute : Gonzales transmet à Noro,
qui déborde sur le côté droit, centre, tête
de Szymanski et but !!! Mais ce but ne nous suffit pas, et nous
repartons à l’attaque. 17e minute : Zubov ouvre pour
Hadda Kamatcho, qui se présente seul face au portier adverse,
le trompe…mais le but est refusé pour hors-jeu. 3 minutes
plus tard, Luis Martinez récupère le ballon, le passe
à Gonzales, qui transmet à Noro ; Hadda Kamatcho prend
le ballon, effectue un passement de jambe, frappe et but !!! 2-0
! Et ça continue : 15 minutes plus tard, Szymanski centre
pour la tête d’Hadda Kamatcho, mais Minguet repousse
; Gonzales récupère, redonne au Marocain, et but !
3-0, c’est le score à la mi-temps. On me souffle dans
l’oreille que le Racing 92 est tenu en échec à
la mi-temps, mais je ne dis rien aux joueurs, pour ne pas les déconcentrer.
La Roche se réveille après la pause. 56e minute :
coup franc de Ruiz, tête de Scotto di Porfirio, qui réduit
la marque. Je m’énerve, mais mes joueurs me démontrent
leur capacité de réaction, puisque 1 minute plus tard,
Gonzales lance pour Hadda Kamatcho, mais c’est Szymanski qui
récupère le ballon, frappe et but !!! 4-1, les spectateurs
sont fous de joie ! Mes joueurs tentent de marquer un cinquième
but, mais on gagne 4-1. Maintenant, il faut savoir le résultat
du Racing 92, que je n’arrive pas à avoir. Ahh, le
speaker annonce les résultats : Toulouse, 1, Louhans-Cuiseaux,
0 ; Pau, 0, Cannes, 2 ; Dijon, 0, Racing 92…0 !!! Nous sommes
champions de National, le public envahit le stade, et partage notre
joie. Nous sortons le champagne, et partons pour une longue nuit
qui se finira vers 8h le lendemain, car nous sommes invités
sur France 3 Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Téléfoot,
le lendemain, nous consacre même quelques images…L’objectif
du début de saison a été largement atteint…Place
aux vacances !
Calais (2) – La Roche-sur-Yon (20) 4-1. 3 436 spectateurs.
Homme du match : Hadda Kamatcho (10)
Pour savoir le classement final, mon analyse sur chaque joueur,
nos statistiques, les récompenses internationales, la Coupe
du Monde et tout le reste, rendez-vous au prochain épisode…
Episode 8 : le bilan de la saison 2001/2002
D’abord, le classement final du National :
1 Calais 78 pts
2 Toulouse 77 pts
3 Racing 92 77 pts
4 Angers 69 pts
5 Cannes 67 pts
6 Alès 61 pts
7 Dijon 59 pts
8 Valence 57 pts
9 Clermont 56 pts
10 Besançon 55 pts
11 Brest 54 pts
12 Reims 53 pts
13 Noisy-le-Sec 49 pts
14 Louhans-Cuiseaux 49 pts
15 Pau 44 pts
16 Boulogne 38 pts
17 Angoulême 36 pts
18 Sète 33 pts
19 Lusitanos 22 pts
20 La Roche-sur-Yon 20 pts
Relégués en CFA : Angoulême, Sète, Lusitanos,
La Roche-sur-Yon
Promus en L2 : Calais, Toulouse, Racing 92, Angers
Autres classements et récompenses du National :
Meilleur buteur : Hadda Kamatcho (Calais), 22 buts
Meilleur passeur : Amiotte (Besançon) et Angibeaud (Calais),
12 passes décisives.
Meilleur joueur : Hadda Kamatcho (Calais), 8.03 de note moyenne
Record d’homme du match : Hadda Kamatcho (Calais), 10 fois
homme du match
Meilleur gardien : Cédric Schille (Calais), 7.39 de moyenne
Meilleure attaque : Calais (95 buts marqués)
Meilleure défense : Toulouse (41 buts encaissés)
Meilleure affluence moyenne : Toulouse (7 552 spectateurs de moyenne)
Equipe type du National :
GB : Schille (Calais)
DG : Kittler (Dijon)
DC : Leclercq (Valence)
DC : Rosa (Toulouse)
DD : Engel (Dijon)
MG : Macé (Toulouse)
MC : Luis Martinez (Calais)
MC : Bouabdellah (Racing 92)
MD : Zubov (Calais)
BC : Hadda Kamatcho (Calais)
BC : Boukoko (Alès)
RP : Desmars (GB, Besançon)
RP : M’Petshi (D GC, Valence)
RP : Amokachi (BC, Calais)
La saison de Calais :
1er au classement de National, 38 matches, 24 victoires, 6 nuls,
8 défaites, 95 buts marqués (1ère attaque),
49 buts encaissés (4e défense), + 46 (1ère
différence de but).
Affluence moyenne : 4 734 spectateurs
Coupe de France : éliminé au 8e tour
Coupe de la Ligue : non qualifié car non tiré au sort
Le groupe calaisien cette saison :
Cédric Schille, 41 m., 51 buts enc., 7.39 : un des piliers
de l’équipe, a réalisé une excellente
saison
Franck Turpin, 5 m., 6.00 : trop peu utilisé pour véritablement
être jugé
David Recorbet, 39 m., 3 buts, 1 passe d., 6.85 : il a réalisé
une saison correcte, mais il s’est parfois déconcentré
trop rapidement, ce qui a valu à l’équipe d’encaisser
quelques buts.
Laurent Pellegrino, 39 m., 5 buts, 3 passes d., 6.77 : attendu comme
le patron de la défense, il fut trop irrégulier, cependant
bon rapport qualité/prix.
Jure Primorac, 26 m., 1 HdM, 6.96 : a bien remplacé Zambernardi,
mais a moins bien joué sur la fin de Championnat.
Yannick Zambernardi, 20 m., 1 passe d., 6.10 : a été
régulier dans la médiocrité. Il n’a pas
apporté ce qu’on espérait de lui, et est passé
au travers de quelques matches.
Luis Martinez, 33 m., 2 buts, 2 passes d., 3 HdM, 7.61 : recruté
alors qu’il était libre, il a été excellent
et régulier tout au long de la saison, c’est la grosse
surprise de la saison. J’en ferai certainement mon capitaine
la saison prochaine. Cependant, il a souvent été blessé
(8 semaines au total)
Didier Angibeaud, 31 m., 3 buts, 12 passes d., 1 HdM, 7.42 : encore
un joueur qui était libre. Il a très bien animé
le côté gauche, a apporté son expérience
à l’équipe et a délivre de nombreuses
passes décisives (meilleur passeur du National). A suivre
la saison prochaine.
Gennady Zubov, 39 m., 8 buts, 13 passes d., 2 HdM, 7.56 : excellent
sur son côté droit, il a beaucoup apporté à
l’équipe, notamment sur les coups de pieds arrêtés.
Jérôme Dutitre, 33 m., 10 buts, 6 passes d., 7.15 :
a bien tenu sa place au milieu de terrain et a été
décisif en marquant quelques buts.
Emmanuel Vasseur, 17 m., 7 buts, 4 passes d., 1 HdM, 7.35 : il a
été essentiel à l’équipe sur la
fin de la saison et il a démontré de bonnes qualités
de finisseur.
Jérôme Frétard, 10 m., 1 but, 6.70 : a correctement
tenu son rôle de remplaçant de Luis Martinez, notamment
en entrant en cours de jeu plusieurs fois.
Stéphane Noro, 7 m., 5 passes d., 7.57 : il a peu joué,
mais il a tout de même délivré 5 passes décisives.
Il serait utile de le reprendre en prêt la saison prochaine.
Hadda Kamatcho, 35 m., 23 buts, 7 passes d., 10 HdM, 8.00 : excellent
dans tous les domaines, régulier, il a apporté tout
ce qu’on attendait, et a démontré qu’il
n’était pas qu’un buteur. C’est le meilleur
joueur de l’équipe.
Daniel Amokachi, 29 m., 9 buts, 8 passes d., 4 HdM, 7.48 : moins
décisif qu’Hadda Kamatcho, car il fut souvent blessé
(9 semaines au total), notamment sur la fin du Championnat, il n’en
reste pas moins une valeur sûre de l’équipe.
Arnaud Szymanski, 16 matches, 12 buts, 3 passes d., 2 HdM, 7.56
: acheté trois fois rien, il a joué un grand rôle,
surtout sur la fin du Championnat, où il remplaça
avec brio Amokachi, blessé, en marquant presque autant de
buts qu’il joua de matches.
Frédéric Piquionne, 11 m., 4 buts, 6 passes d., 2
HdM, 7.73 : a été excellent sur le peu de matches
qu’il a joués. Il a apporté sa vivacité
à l’équipe, et son sens du but et de la passe.
Arnaud Gonzales, 26 m., 11 buts, 3 passes d., 2 HdM, 7.31 : il a
démontré un gros potentiel offensif (11 buts marqués),
mais il est encore perfectible. Il serait intéressant de
le conserver, tout comme Piquionne.
Passons au palmarès des autres compétitions :
Ligue 1 : Lyon – Monaco – Sedan
Ligue 2 : Saint-Etienne – Beauvais – Caen
Coupe de France : Auxerre – Bastia 3-1
Coupe de la Ligue : Bordeaux – Marseille 1-0
Trophée des Champions : Nantes – Strasbourg 4-1
Premier League : Manchester United – Chelsea – Arsenal
Liga : Vallalolid – Majorque – Real Saragosse
Bundesliga : Bayern Munich – Dortmund – Bayer Leverkusen
Serie A : AS Rome – Inter Milan – Udinese
Ligue des Champions : Manchester United – Arsenal 1-0
Coupe de l’UEFA : Dortmund – Schalke 04 2-0
SuperCoupe d’Europe : Bayern Munich – Liverpool 1-0
Coupe Intercontinentale : River Plate – Bayern Munich 2-0
Récompenses internationales :
Joueur FIFA de l’année : Rivaldo - Totti – Trezeguet
Footballeur de l’année : Montella - Van Nistelrooy
– Santa Cruz
Ballon d’Or : Kluivert – Montella – Morientes
Ballon d’Or Africain : Kallon – Lassissi – Agali
Meilleur joueur d’Amérique du Sud : Delgado –
Schelotto – Romario
Joueur océanien de l’année : Viduka –
Kewell – Emerton
Voilà, le bilan est fini.
2 juin : comme prévu, Assane N’Diaye (Shakhtar) signe
à Calais pour 325 K€. Le même jour, Olivier Vandevoorde
(B C) signe à Valence. Nous récupérons 50 K€.
12 juin : la Coupe du Monde 2002 commence ! Pour le premier match,
la France écrase la Yougoslavie 4-0.
18 juin : Coupe du Monde : Australie – France 0-0
19 juin : Hadda Kamatcho est élu joueur de l’année
par les supporters.
Et, surprise, alors que je m’y attendais pas trop, le comité
directeur m’annonce l’installation d’un centre
de formation et l’aménagement des structures d’entraînement.
Je regarde les finances du club…nous sommes dans le rouge…
|
|